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Photo du rédacteurSéverine Coffinot Coach'In & Out

COMMENT SORTIR D'UNE PERIODE DE DOUTES ?

La vie est faite de phases, de cycles, nécessaires à la construction progressive et durable de notre personnalité, de notre parcours.


Nous sommes changement, rien n'est immuable, et l'accepter c'est faciliter cette évolution. Nous connaissons cette expression qui dit " on ne peut pas ne pas communiquer", je vous dirais aujourd'hui " on ne peut pas ne pas changer".


Alors nous pouvons lutter, résister, utiliser notre énergie à aller a l'encontre de ces mutations, des changements, mais cela est vain. le monde évolue en permanence, nous évoluons au fil du temps, de nos rencontres, de nos expériences.


Hier j'aimais le calme, être seule, avoir le temps, aujourd'hui je suis attirée par la ville et son côté trépidant, énergisant, qui bouge en permaneence. Et qui sait, demain trouverais-je encore un certain attrait à une vie plus calme, stable, équilibrant?


Regardez, vous démarrez un nouveau boulot. Et vous êtes tout feu tout flamme.


Si je prends mon cas, le démarrage d'une activité d'entrepreneur est un vrai pic émotionnel. Joie intense, excitation, je ne compte plus mon temps, mon énergie, j'ai 1000 projets à la minute, je fais 15 choses en même temps. Alors bien sûr que j'entends au loin des petites voix : " attention ne te disperse pas, concentre toi sur quelques cibles, quelques techniques etc". Mais je veux être partout, tout apprendre, et vite en plus.


Puis vient le temps des débuts de signes de fatigue, un peu d'irritation : " et je commence à percevoir que certaines choses me plaisent moins que d'autres, certaines personnes m'agacent plus que d'autres, que au final tout n'est pas si rose, qu'il y a des contraintes, des peurs enfouies qui remontent, un peu de frustration. Alors je tente de changer deux ou trois trucs, ma carte de visite, j'affine des cibles, je communique sur d'autres supports, je teste, mais je continue à avoir des moments de doute, voire de colère.


Et vient cette période où l'on se pose la question; " a quoi bon" " et si je m'étais trompée", si " tout ça ne menait à rien". Et la colère se transforme en tristesse, en peur aussi. Je ne suis plus sûre de rien, et surtout, je pense que je n'y arriverais pas, que je ne suis peut-être pas faite pour ça".. Cette période là, de désillusion, peut être longue, triste, et destructrice si on ne se décide pas à faire le point.


Alors quoi faire ? Premièrement accepter que les choses changent, et que notre vision du monde peut elle aussi changer, et c'est normal voire sain. Il y a deux manières de concevoir le changement : soit être moteur du changement, soit le subir.


Voulons nous vraiment changer ? Changer c'est se confronter a soi, a ses croyances, a ses valeurs, son identité, ses comportements. Et oser des transformations, soit progressive, soit radicales. Cela demande soit de ce demander pourquoi on veut changer, que s'est il passé, qu'y a til derrière mon problème ? Explorer le passé et faire émerger des éléments refoulés. Cette démarche peut avoir du sens, mais elle n'est pas utilisée en coaching.


Une autre méthode consisterait à explorer le comment. Comment je fais, comment je pourrais fonctionner différemment ? me comporter différemment ? penser différemment ? Cela demande de s'adapter, s'entrainer à être, ou agir différemment, de réfléchir à utiliser d'autres façons de faire. En coaching, nous pouvons avoir ce type d'approche cartésienne, le coach dans ce cas invite le client à considérer son comportement actuel, lui explique dans quel modèle il se situe et envisage avec son client comment ne plus le reproduire. Ainsi le client réfléchit à comment la prochaine fois qu'une situation se présente il pourra changer son comportement ou sa façon de penser, et ainsi intégrer le changement de manière autonome et réfléchie.


Une autre approche, tout aussi valable en coaching pourrait être l'effet miroir : le coach peut inviter le client à trouver les solutions à l'intérieur de lui. Le client est invité à parler, le coach ne propose rien, ne suggère rien, il se contente de refléter les questionnements et les avancées du client, de reformuler, et de l'aider ainsi para sa neutralité, à trouver ses propres solutions. Le coach invite, grâce à son écoute active, décentrée, à développer ses capacités, ses ressources. Ainsi les solutions envisagées seront celles du client, et seront bénéfiques pour lui et durables car incarnées.


Une autre vision de l'accompagnement serait non pas d'expliquer comment changer , mais d'agir plus directement sur les croyances et comportements du client, sur ses perceptions. Ainsi en le faisant prendre conscience de ses croyances aidantes, limitantes, le coach veut venir ancrer plus profondément ce qui est naturellement là, et renforcer, consolider l'état interne positif, tout en désactivant les freins. Le client repart aussi avec des permissions, des autorisations libérant son action et sa perception du monde.


Ces 4 attitudes de coaching sont justes, tout est une question d'histoire, de courant de pensée et de moment dans le coaching. Il se peut qu'il faille au début d'un accompagnement être dans la compréhension, le pourquoi, en considérant tout d'abord l'histoire de la personne.

Puis il sera peut être question de se décentrer , se mettre à disposition complète du coaché, afin d'écouter, de porter attention. Puis il sera peut être nécessaire de poser des diagnostic ou de les partager avec le client afin que celui ci comprenne les schémas qu'il joue, et qu'il entrevoie comment en sortir, et ne pas les reproduire. Puis l'attitude ericksonienne, plus intuitive, plus subtile vient se glisser çà et là, au détour de confusion à lever, de protection ou permission à donnera fin de libérer la réflexion et favoriser la mise en action.


Vous l'aurez compris coacher une période de doutes, de troubles n'est pas chose simple, mais en mixant les approches et surtout en ne perdant pas de vue que le coaché, écouté, compris a toutes les ressources en lui, la renaissance sera d'autant plus durable et alignée.


Alors bonne introspection, belle réflexion, il est bon, utile et écologique pour soi de tourner de temps en temps le regard à l'intérieur de soi. Nous en ressortons plus forts, mais aussi plus éclairés, et conscients de nos valeurs et capacités. Un sens nouveau peut jaillir de ce travail, venant guider nos pas.


Je vous joins en lien, ce direct Youtube sur cette phase de changement.

A très vite !



https://youtu.be/kQiz9lFPVZE

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