YMEN MON COACHING POST BURNOUT SUITE ET FIN
- Séverine Coffinot Coach'In & Out
- 16 juin 2021
- 4 min de lecture
Retrouver la Fluidité du corps, la légèreté, et ressentir que tout est possible
Nous avons entamé ensemble depuis un peu plus d’un mois ce cheminement vers la guérison du Burnout. Il a été lent, cicatrisant par moment, douloureux dans d’autres. Il manquait un élément, qui spontanément lui aussi est venu s’inviter à ma conscience : la nage
Alors je vous propose de continuer le chemin de la méthode YMEN : nous avons vu les vertus du Y pour Yoga, du M pour marche et se remettre doucement en mouvement. Nous avons évoqué l’art de l’écriture et ses multiples bienfaits avec le E.
Aujourd’hui j’aimerais vous partager le N, N pour nager
Là aussi, le réflexe d’aller nager a été instinctif. La chance que j’ai eu c’est que, durant la période de mon arrêt, il a fait beau, j’ai pu donc profiter de l’océan et aller nager le matin, ou l’après-midi, en pleine mer.
Ce contact de mon corps dans l’eau, le flottement, le souffle régulier de ma respiration, le mouvement de mon corps en marche, allant de l’avant mais tranquillement, de manière coordonnée, sereinement, tout cela a contribué à restaurer mon bien-être et ma confiance.Se laisser porter…
J’aimais la sensation en sortant de l’eau de mon corps qui avait travaillé, mais sans douleur, juste une légère tension des bras et des jambes, comme une récompense de mon effort.
Et surtout, j’ai apprécié le calme dans mon cerveau, les idées en place, claires, l’ébullition qui avait cessé au profit d’un calme absolu.
Les jours de pluie j’allais à la piscine, et choisissais des créneaux où je n’avais pas à batailler dans ma longueur. Je ne voulais pas que cela devienne une contrainte, où j’aurais dû à nouveau lutter pour faire ma place, dépasser les lents, me faire dépasser en prenant un coup. Je cherchais la liberté, de penser, de mouvement, de nager librement.
Je suis fascinée et admirative de ces personnes qui, été comme hiver nagent en mer. J’avais la chance d’habiter près de l’océan, et que ce soit à Saint Jean de Luz, Biarritz il y a des clubs où des personnes souvent âgées, prennent le temps de nager chaque matin, en combinaison ou en maillot dans un océan allant de 22 à 12 ou 13 degrés.
Quelle philosophie de vie, comme je les envie !
Il y a une lumière dans les yeux de ces gens, une part de vérité que l’on n’a pas encore tous touché du doigt. Je les admire.
Sans faire de philosophie de comptoir, nous venons d’un milieu aquatique, chaud, rassurant.
Dans l'eau, on se sent bien, la plupart du temps et sans trop d'ailleurs savoir pourquoi.
En fait, c'est simple, le corps retrouve des sensations similaires à celles qu'il pouvait ressentir à l'état de fœtus, dans le ventre de notre mère. Et du coup, les muscles se détendent beaucoup plus facilement, ce qui conduit à un net relâchement des tensions. De toutes les tensions. A la fois musculaires et psychologiques. Guidé par ces sensations physiques douces, le cerveau se laisse emporter et le stress s’éloigne
Avez-vous tenté l’expérience de vous allonger dans la mer ou l’océan, face vers le soleil les oreilles immergées et écouter l’eau et son son ? C’est une expérience inoubliable, et un ressenti unique. Comme si vous entendiez les entrailles du monde, calmement, en flottant, et en ressentant l’immensité de l’espace et votre place au milieu de cela.
L’alliance de ces mots Yoga, marche, écriture et natation a été ma bouée de sauvetage. Et spontanément, quand il a fallu que je prenne en urgence la décision de prendre soin de moi, j’ai mêlé ces 4 activités et j’ai ressenti très vite l’harmonie qui se dégageait de ce mélange de corps, et d’esprit.
YMEN, ce combiné de moments pour soi, répété chaque jour, pendant le temps nécessaire, sans attentes particulières, sans défi, est la solution qui a fonctionné pour moi.
J’ai alors pris une grande décision. Si je savais comment me faire du bien alors que j’étais au plus mal, et avec mon bagage de Rh, je pourrai certainement apporter un peu de bien-être et d’accompagnement à d’autres personnes.
L’idée a germé peu à peu dans mon esprit, devenir coach était une prise de risque certes. Mais je ne pouvais vraiment pas retourner dans en entreprise, et continuer mon métier où je ne m’y retrouvais plus, dans lequel je perdais chaque jour un peu de moi, je m’éloignais de mes valeurs, de ma famille.
J’aimais la fonction ressources humaines, le peu de formations, d’accompagnement que j’ai pu mettre en place.
Prendre des risques pour être encore plus alignée
Mais je ne pouvais plus me permettre de me remettre en danger, je savais trop bien comment le travail, mal organisé, dans de mauvaises conditions pouvait faire du mal. Et je savais aussi que mon tempérament faisait que je recommencerai mes excès de trop : trop d’investissement, trop d’heures. Je savais que rien ne changerait car c’est comme ça, l’entreprise a aussi à répondre à des exigences économiques, de rentabilité etc. le télétravail n’était pas une option non plus à cette époque, pas envisageable, et le mi-temps, vu ma fonction, encore moins.
Et puis je sentais qu’il fallait tourner une page.
Je commençais à entrevoir la possibilité d’un changement, positif, excitant, et réconfortant. J’allais enfin tenter de m’approcher de ce que je voulais vraiment être, et rassembler l’être et le faire. J’allais me lancer dans cette aventure du coaching.
Séverine COFFINOT

Coach, Hypnothérapeute, Formatrice Coach’In & Out
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