Ah, vous l'avez tous dit ou entendu un jour cette phrase, sur divers tons, la tristesse, la colère, le désespoir puis la fatalité.
C'est comme ca, mon corps stocke, j'ai tout essayé ...
Alors vous allez voir un diététicien, un nutritionniste, vous vous abonnez a des programmes de groupe comme weight watchers et d'autres et parfois, vous perdez du poids ... mais ça revient, à la moindre contrariété.
Le confinement et l'ambiance générale de peur, existant aujourd'hui a mis a mal pas mal de régime et de volonté de se prendre en main.
La porte vers le chocolat, ou autre sucrerie s'ouvre facilement, et les premières minutes cela fait un bien fou.
Puis viennent les remords, les semonces, et les résolutions.
Et les kilos viennent doucement s'enrouler, comme un drap rassurant, puis une couverture plus épaisse, puis une couette douce, lourde mais accueillante, et tiède autour de notre corps, nous permettant de nous éloigner petit à petit de la vie, des problèmes, de les mettre à distance.
ET c'est bien là le piège c'est que cette épaisseur que nous sommes venus ajouter à notre corps, jour le rôle de carapace, de cocon, rassurant, connu de nous, et protecteur.
Ces kilos la, qui ne sont pas forcement liés a un dérèglement d'habitudes alimentaires, ou a une hygiène de vie sont les kilos les plus durs a perdre en apparence.
Car ils viennent nous parler de quelque chose de bien plus profond, de bien plus ancré.
Ils nous parlent de nos émotions, conscientes ou inconscientes. Ils nous parlent de nos peurs, de ces évènements mal vécus, non compris, non acceptés, des ces mots qui ne sont pas encore sortis, ces émotions non apprivoisées, voire non identifiées.
Très souvent , le refuge c'est le sucre, rapport à l'enfance, a la douceur d'une maman, mamie, ou autre figure rassurante.
Cette faim n'est pas une faim physique, mais psychologique.
Une première question se pose : " qui je viens nourrir en mangeant ce chocolat ?, ou en me resservant plus que nécessaire ?"
Moi, a l'âge adulte, avec ma faim et la connaissance de mon corps et de ses sensations, ou bien cette petite fille qui a perdu un être cher, qui n'a pas été reconnue, cette jeune fille qui a eu une adolescence compliquée et a manqué de soutien, etc
Cette question est primordiale.
Car dans la grande majorité des cas, il n'y a pas de sensation de faim, le vrai curseur de décision d'ouvrir ou non son frigo.
Il y a un vide, il y a une volonté de se faire du bien, de réparer, de combler, de nourrir son enfant intérieur, blessé.
Le stress, l'anxiété peuvent aussi bien sur contribuer a cette prise de poids. Le cortisol, hormone secrétée en cas de stress, est notre réponse émotionnelle physiologique. Sa sécrétion va venir relever le taux de sucre dans le sang, épuiser notre organisme et favoriser la prise de poids. Car le corps produisant chaque jour sous stress ce cortisol va trouver une parade pour ne pas être trop épuisé : il va stocker des réserves d'énergie et ainsi créer un manteau protecteur mais piégeant : un tissu adipeux, difficile a déloger.
Alors comment vous en débarrasser ?
Premiere chose identifier ses kilos : dérèglement alimentaire, mauvaise hygiène ? Il faut démarrer par un rééquilibrage, comprendre ce qui a déclencher cela, et se faire accompagner sur des routines plus saines.
Si par contre, vous avez conscience en vous questionnant un peu que vous vous ennuyez, que vous êtes triste, que vous avez des peurs, des évènements qui vous ont plus marqué que vous ne le pensiez, l'accompagnement ne sera pas que alimentaire. J'ai même envie de dire qu'il ne le sera peut être pas du tout, et qu'il portera principalement sur l'apprivoisement de ces émotions.
Comment je peux amener de la détente, comment je peux exprimer mon émotion plus sereinement, que dit elle de moi, de cet épisode douloureux, que puis je en faire?
quelles seraient les conséquences si je ne mets rien en place ?
et quelles seraient les bénéfices si en ayant conscience de mes mécanismes, je viens modifier un peu mes comportements ?
Par quoi pourrais je commencer ?
Et ainsi instaurer de nouvelles habitudes alimentaires mais pas que. Vous vous sentez triste, seul ? C'est bien d'avoir identifié cela, et maintenant posez vous la question, qui je viens nourrir?
Puis allez chercher dans une émotion plaisir, une ressource que vous allez réactiver, reintensifier. Allez vous promener, lisez, faites un tricot, puzzle, appelez une amie, bref tout ce qui vous procure du bien-être.
Et notez comme vous avez réussi a détourner l'intention de votre inconscient, comme vous avez proposé autre chose et que les schémas automatiques que votre inconscient avait dessiné, puis ancré de plus en plus profondément peuvent être, grâce a vous et votre capacité a rechercher d'autres ressources, déconstruits.
C'est petit a petit que vous observerez les résultats, en multipliant les expériences, les apprentissages, et vous viendrez ancrer ce nouveau schéma. c'est comme si le gps de votre cerveau donnait un nouvel itinéraire et que votre inconscient, acceptait par la force des choses d'y aller une première fois, puis encouragé par votre bien-être, votre fierté, etc va continuer a l'emprunter jusqu'a en faire sa route préférée.
Soyez fier, notez vos réussites, pesez vous chaque jour, fixez vous un objectif raisonnable, atteignable, mesurable et mesurez vos progrès.
J'accompagne très souvent en hypnose et en coaching des personnes souhaitant perdre du poids et ayant tout essayé, et les résultats sont bluffants.
Je le vois dès la première ou deuxième séance, dans la façon de s'habiller, les couleurs mises, les yeux plus pétillants et l'envie de faire de nouvelles choses, ou de reprendre ce que l'on avait arrêté de faire.
Le corps, et le cœur renaissent, enfin apaisés.
Pour cela il n'y a aucune contre-indication, ha si juste une : je n'accepte pas les personnes dont l'échelle de motivation est basse. Cela ne fonctionnerait pas.
Alors si vous êtes prêt, je vous attends en séance en face à face ou en visio !
A très vite !
Séverine COFFINOT
Coach'In & Out
0617962388